Rarement rayé des rangs noirs. 
Debout au risque de rater

Rester rigide
et ne pas voir
les marcassins dans les
fourrés.

hé
à mort,
mort et
demi. 

Lugubre et lent

Droit et devoir
Refus de rite.

Rire plutôt que renoncer.

Ratisser
large.
Virer regrets.
Même la rage

Rejoindre le banc.
Au pas, au pas.

Et se noyer. 

hé !
à mort,
mort et
demi.

 

Vider tes veines
-douces-
dans l'évier. 

De biais
voir ta perte.
Ton image dans la
forêt. 

Penser peu
pour se soigner.
Prendre la mouche,
occire
l'oiseau.

Bouche de mouche
et
caniveau.

à mort, mort et demi.
 

je suis le type toqué qui a sonné chez toi hier à trois heures trente. Tant que tu ne tentes pas de me stopper, je viendrais tard (trop tard) pour te tarauder. T'agacer.  Te faire sortir de tes gonds.Je suis le gars gonflé qui a gardé un de tes gamins (et puis qui l'a paumé).
Gare à moi.
Je suis la cave, le ruisseau.
Je
suis
le
miroir.
Brisé bêtement
d'un coup de casque.

Dores (d'or) et déja
-comme maintenant-
tu feras comme si.
Tu ne me voyais.

Pas.

J'ai jamais vu l'ombre d'un doute
dans une lueur d'espoir.
Le cul dans ton sac à main.
L'or sur le pavé dur.

Pour ainsi dire
L'ordure qui ne sert à
rien.

Les bars fermés
Les putes couchées
C'est les rats
Devant la
télevision

Les yeux crevés,
la toile cirée.

Et.

A
la place de toi
Un peu
de sable
Et
des guérites.

Des rires.
Du thé.

Trop rares nuits
au bordel,
écumes
et rites.

Rien d'autre.
Rien d'autre
Qu'un
autre
été.